- préféré
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• 1360 n.; de préférer1 ♦ Jugé meilleur. C'est son disque préféré. « Mozart est le compagnon préféré des cœurs qui ont aimé » (R. Rolland).2 ♦ N. Personne qui est préférée, mieux aimée. « Je m'étais cru le préféré » (Balzac). ⇒ favori; fam. chouchou.Synonymes :- chéri- chouchou (familier)- favoripréféré, éeadj. (et n.) Que l'on préfère. C'est mon plat préféré.|| Subst. La cadette est la préférée de son père.⇒PRÉFÉRÉ, -ÉE, part. passé et adj.I. —Part. passé de préférer.II. —Adj. Que l'on aime mieux que les autres.A. —[En parlant d'une pers.] Compagnon, disciple, enfant, frère, musicien, peintre, poète préféré. Un des membres les plus élégants du Jockey-club, ami préféré du comte de Paris et du prince de Galles (PROUST, Swann, 1913, p.16):• 1. Camille était son fils préféré; il s'était enorgueilli de ses succès au collège et de sa prestance qui lui avait valu des amitiés flatteuses dans la jeunesse dorée du pays.DRIEU LA ROCH., Rêv. bourg., 1937, p.20.— Empl. subst. Synon. de favori, chouchou (fam.). Devenir le, la préféré(e) de qqn. Au fond, Hébert est le préféré, le chéri de la princesse (GONCOURT, Journal, 1883, p.278). Son Yann, son beau Yann était son aîné, son préféré, sa gloire (LOTI, Pêch. Isl., 1886, p.314). Tu étais ma préférée, malgré ton sale caractère. Ta soeur était plus douce, mais je croyais que c'était toi qui m'aimais (ANOUILH, Antig., 1946, p.142).B. —[En parlant de quelque chose] Synon. de favori. Amusement, endroit, chanson, couleur, jeu, livre, parfum, promenade, restaurant, roman, saison préféré(e). Comme j'ai des clients très aimables, toujours l'un ou l'autre veut m'apporter une petite branche de beau lilas, de jasmin, ou des roses, ma fleur préférée (PROUST, Guermantes 1, 1920, p.310). Ses plats préférés sont la salade de langouste, le poulet frit, le maîs sucré (MORAND, New-York, 1930, p.145):• 2. Qu'est-ce qu'un plus grand plaisir, sinon un plaisir préféré? Et que peut être notre préférence sinon une certaine disposition de nos organes, qui fait que, les deux plaisirs se présentant simultanément à notre esprit, notre corps incline vers l'un d'eux?BERGSON, Essai donn. imm., 1889, p.40.
Encyclopédie Universelle. 2012.